Rougeurs
Quel que soit votre type de peau, certains facteurs peuvent déclencher ou favoriser une sensibilité excessive : votre peau réagit fortement, là ou vous préfèreriez qu’elle ne se manifeste pas…
Rougeurs
Les rougeurs sont plus ou moins intermittentes, mais toujours désagréables et gênantes.
Elles n’épargnent aucun type de peau : elles touchent autant les peaux sèches que les peaux grasses ou mixtes.
Une question de degré
La rougeur intermittente : le “flush“ : c’est une réaction de vasodilatation aiguë qui peut être due :
- Le plus souvent à une situation banale ou un peu « stressante » : une interrogation pour un étudiant, un entretien d’embauche, une conversation affectivement émouvante ou conflictuelle…
- A un changement de température, qui sollicite la circulation du sang au niveau du visage.
- A une alimentation trop chaude, des boissons alcoolisées ou certains aliments (épices, moutarde...).
- Rarement, à une maladie générale. Parlez-en à votre médecin, il vous prescrira, si besoin, les examens nécessaires.
La rougeur intermittente qui devient permanente : l’érythrose
Pendant un flush, les vaisseaux du visage se dilatent rapidement, puis reviennent à la normale.
A la longue, les rougeurs peuvent devenir permanentes, notamment au niveau des joues. C’est ce qu’on appelle l’érythrose.
Certains vaisseaux sont plus dilatés que d’autres et se voient même à l’œil nu. Ces petits vaisseaux rouges (ou télangiectasies pour votre médecin) constituent ce qu’on appelle communément la couperose.
Des boutons apparaissent : la rosacée.
Dénommée autrefois « l’acné rosacée », parce qu’en plus des rougeurs, elle comporte des boutons qui rappellent l’acné des adolescents.
Des boutons blancs (pustules) particulièrement disgracieux sur le visage…
Les soins
Heureusement, tous ces cas se traitent…
Pour être efficace, votre médecin commence par éliminer les maladies de peau qui peuvent entrainer des rougeurs du visage. Comme la dermatite atopique, la dermatite séborrhéique, les eczémas de contact et les dermites d’irritation…
Puis, selon le cas, il fait appel à :
- des soins dermo-cosmétiques actifs sur la dilatation des vaisseaux du visage, comme le ruscus, par exemple, d’origine végétale. Dans tous les cas, une utilisation prolongée est nécessaire pour obtenir un résultat satisfaisant.
- des antibiotiques par voie orale (les tétracyclines sont les plus utilisées).
- des traitements locaux, le plus souvent du métronidazole.
- des électrocoagulations qui permettent de coaguler les vaisseaux dilatés.
- des lasers vasculaires, plus récemment, qui permettent des actions plus profondes et réduisent les risques de cicatrices.